Thursday, March 8, 2012

Mireille Dansereau Retrospective, March 8-14


As today is International Women's Day, the women's filmmaking group Réalisatrices Équitables is hosting a retrospective of the films of Mireille Dansereau as part of a program called 40 ans de vues rêvées par des femmes (40 years of views dreamed by women).

Dansereau was the first woman director in Quebec, making her debut with La Vie rêvée (The Dreamlife) in 1972. The series begins with this film and continues with her other works including L’Arrache-coeur (Heart Break) and Le sourd dans la ville (Deaf to the City).

The retrospective of Mireille Dansereau continues to March 14 at the Cinémathèque québécoise, 335, boul. De Maisonneuve Est.

http://realisatrices-equitables.com/

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La rétrospective Mireille Dansereau

La Cinémathèque québécoise, en collaboration avec Réalisatrices Équitables, présente le cycle
Mireille Dansereau, Rétrospective

Le 8 mars, journée internationale de la femme, nous débutons un parcours en huit séances de l’oeuvre de la talentueuse Mireille Dansereau, la première femme au Québec à avoir réalisé un long métrage de fiction de manière indépendante au Québec, La Vie rêvée, en 1972. Nous survolons sa carrière, de ses premiers courts métrages londoniens à ses films plus célèbres, comme L’Arrache-coeur (1979) ou Le sourd dans la ville (1987). Cette cinéaste à la signature forte affirme un féminisme non aligné. Sa farouche indépendance a force de modèle pour de plus jeunes générations.

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La réalisatrice Mireille Dansereau

Programmation de la rétrospective Mireille Dansereau:


La rétrospective est présentée à la Cinémathèque québecoise, 335 De Maisonneuve Est, Montréal, Québec, H2X 1K1
Métro Berri-UQAM (sortie De Maisonneuve) 514-842-9763 info@cinematheque.qc.ca

Jeudi le 8 mars 18h30:
Vidéo de présentation de La vie rêvée par Mireille Dansereau Visionnez!
Moi, un jour... (1967);
La vie rêvée (1972)

Vendredi le 9 mars 16h:
Vidéo de présentation de Rappelle-toi par Mireille Dansereau Visionnez!
Rappelle-toi (1975)

Vendredi le 9 mars 20h30:
Vidéo de présentation des courts métrages londoniens par Mireille Dansereau Visionnez!
Les films londoniens:
Compromise (1969);
Forum (1969);
Les Marchés de Londres (1969-1996)

Samedi le 10 mars 17h:
Vidéo de présentation de Entre elle et moi & Les seins dans la tête par Mireille Dansereau Visionnez!
Entre elle et moi (1992);
Les seins dans la tête (1994)

Samedi le 10 mars 20h30:
Vidéo de présentation de L'Arrache-coeur par Mireille Dansereau Visionnez!
L' Arrache-cœur (1979)

Dimanche le 11 mars 19h30:
Vidéo de présentation de O comme obsession & Le sourd dans la ville par M.Dansereau Visionnez!
Le sourd dans la ville (1987)

Mercredi le 14 mars 18h30:
Vidéo de présentation de Couples... & J'me marie... J'me marie pas par M.Dansereau  Visionnez!
Couples - Étude pour un lit et une baignoire (1971);
J'me marie... J'me marie pas (1973)

Mercredi le 14 mars 20h30:
Vidéo de présentation de Duo pour une soliste par Mireille Dansereau  Visionnez!
Duo pour une soliste (1997)

Pour plus d'informations sur la programmation de la rétrospective, visitez le site de laCinémathèque québécoise.

Détails de la programmation:

Jeudi le 8 mars 18h30

La vie rêvée

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1972, 84 min, 35 mm, VOF, STA] avec Jean-François Guité, Liliane Lemaître-Auger, Véronique Le Flaguais
« Deux jeunes filles travaillent dans une cie de films et se lient d'une amitié assez exceptionnelle. L'une d'elles est très amoureuse d'un homme socialement inaccessible, l'autre a une attitude agressive envers la gent masculine en général. Sur une égale insatisfaction, leur amitié se renforce, la complicité s'établit. Elles s'entendent sur un point : plus l'Homme est lointain et inaccessible, plus elles sont fascinées et attirées vers lui. Elles se forgent un bel homme « rêvé » et le gardent caché; il devient un personnage vivant, faisant partie de leur vie quotidienne jusqu'à ce que la vérité éclate : l'homme n'existait pas vraiment - seule son image existait. Une fois l'homme (sans visage) démasqué, elles peuvent reprendre le cours de leur vie réelle. » (Mireille Dansereau, 1971)
Suivi de

Moi, un jour...

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1967, 11 min] avec Danièle Marcil, Isabelle Claude, Jean Leclerc

Les rêves de liberté d'une jeune fille de milieu bourgeois. Le premier film de la réalisatrice.


Vendredi le 9 mars 16h

Rappelle-toi

Réalisation : Mireille Dansereau, Vartkes Cholakian [Qué., 1975, 53 min , 16 mm, VOF] avec Luce Guilbeault, Manuel Aranguiz, Marcel Sabourin

La protagoniste est une femme d'une quarantaine d'années, actrice et chanteuse dont la vie matérielle est confortable et la carrière réussie ; on la sent pourtant tendue, désemparée, obsédée par le suicide d'une amie ; elle chante une chanson sur elle, sa photo est glissée sur le miroir de sa loge à côté d'une grande affiche de Marylin. (Film Canadiana)


Vendredi le 9 mars 20h30

LES FILMS LONDONIENS

La réalisatrice et la Cinémathèque québécoise remercient Monsieur Gaston Bernier et Madame Rhonda Lockwood, de Kodak, pour l'aide apportée à la restauration de deux des films de cette présentation.

Compromise

Réalisation : Mireille Dansereau [R.-U., 1969, 30 min , 16 mm, VOA] avec Madeleine Poulain, Peter Denis

Madeleine, une jeune femme canadienne française, part étudier la littérature anglaise à Londres. Elle rencontre un jeune acteur, Peter, qui vient tout juste de sortir de l’école et qui est sans emploi. Ce premier film réalisé au Royal College of Art par Mireille Dansereau, lui a valu, en 1969, le Prix du meilleur film étudiant en Angleterre. La caméra était tenue par un certain Tony Scott, qui deviendra célèbre bien des années plus tard comme réalisateur de films à succès. (The Hunger, Crimson Tide, Spy Games, True Romance)

Forum

Réalisation : Mireille Dansereau [R.-U., 1969, 58 min , 16 mm, VOA]

Enregistrement d'une discussion tendue entre trois personnes autour de la question de "révolution". Steve Ben Israel (membre du Living Theatre), James Cellan (réalisateur de la BBC) et David Autie (sculpteur) s'affrontent dans un débat qui provoqua une forte prise de conscience politique et radicale parmi les étudiants du Royal College of Art, de Londres. La projection du document permit le retour à l'école de cinq étudiants injustement virés par la direction.

Les Marchés de Londres (1969-1996)

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué.- R.-U., 1996, 24 min , 35 mm, VOF] avec Claude Gauthier, Louise Marleau

L’histoire de deux personnages que l’on entend, mais ne voit jamais. Comme un vieux manuscrit caché au fond d’un tiroir, le film commence alors qu’une jeune étudiante filme les Marchés de Londres en 1969. 25 ans plus tard, elle invite un homme à visionner le film qui parle de sa jeunesse. Le couple dialogue sur les images de l’époque, un amour naissant se développe alors que le film prend fin. Comme une poupée russe, le film a plusieurs niveaux : la femme qui parle de son passé, le couple qui commente les images et le film lui-même.Le film a été sélectionné à plusieurs festivals dont Venise et Rotterdam. Prix du meilleur court métrage canadien au Toronto Worldwide Short Film Festival 1997

Samedi le 10 mars 17h

Entre elle et moi

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1992, 32 min , 16 mm, VOF]

Madeleine Dansereau fut la première femme joaillière au Québec. Elle commença sa carrière à 47 ans, au moment même où les médecins la condamnaient à cause d’un cancer du sein. Sa contribution la plus connue est sans doute l’emblème de l’Ordre National du Québec. Sa fille Mireille, cinéaste, évoque leur relation durant les vingt dernières années tout en gardant comme toile de fond son itinéraire cinématographique. (FNC, 1992)

Suivi de

Les seins dans la tête

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1994, 52 min, 35 mm, VOF]

Quelle place occupent les seins dans l'identité des femmes? Entrecroisant plusieurs voix - adolescentes, mères de famille, lesbiennes, danseuses, culturistes... - ce film trace un portrait mosaïque du sein, de l'enfance à la maturité, de la séduction à la maladie, de la maternité à la chirurgie, de la tyrannie de l'image à l'acceptation de soi. Un documentaire impressionniste, drôle et touchant, sur fond de plage et de vacances. (ONF)


Samedi le 10 mars 20h30

L'Arrache-cœur

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1979, 92 min , 35 mm, VOF] avec Françoise Faucher, Louise Marleau, Michel Mondié
Céline doit se situer par rapport à sa mère, à son fils et à son mari, et s'arracher à la première pour vivre complètement avec les seconds. Un film fait de paroles et de confidences, qui colle au quotidien, pour exprimer les émotions qu'une femme ressent quand elle parle de sa mère. Un portrait touchant et sincère réalisé sur le mode intuitif. Prix d'interprétation, Louise Marleau, Festival Des Films Du Monde, 1979.


Dimanche le 11 mars 19h30

Le sourd dans la ville

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1987, 97 min , 35 mm , VOSTA] avec Angèle Coutu, Béatrice Picard, Guillaume Lemay-Thivierge

Une femme de famille aisée quitte son milieu pour s'installer dans un hôtel minable où elle découvre un autre monde, la douleur d'un enfant et les impossibles rêves de sa mère. Un film courageux qui prend à bras le corps l'univers sombre de Marie-Claire Blais. (Pierre Véronneau, 2003) " Mon approche d'action intérieure est peut-être très féminine. C'est tout le travail de la mémoire qui est une action intérieure, moi, c'est ça qui m'intéresse. " (M. Dansereau, 1987)


Mercredi le 14 mars 18h30

Couples - Étude pour un lit et une baignoire

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1971, 32 min , 16 mm transfert DVD, muet]

De jeunes gens sautent, sur un lit, d'autres se caressent nus dans une baignoire. Un défilé de personnages qui animaient la scène de la contre-culture montréalaise au début des années 1970 passe devant la caméra de Mireille. En grande partie, ce sont des collaborateurs à la revue Mainmise et des membres de l’ACPAV (la coopérative de production indépendante où Mireille Dansereau allait réaliser son premier long métrage, La vie rêvée). Un film inédit qui nous est offert par la réalisatrice à l’occasion de cette rétrospective.

Suivi de

J'me marie... J'me marie pas

Réalisation : Mireille Dansereau [Qué., 1973, 81 min, 16 mm, VOF]

« On a déclassé, dénoncé, rejeté le mariage. Pourquoi, malgré tout, reste-t-il au cœur des préoccupations des femmes de tout âge? Parce que la vie commune transforme un sentiment, l'amour, en un mode de vie à l'intérieur duquel la femme parviendra, ou non, à se réaliser. J'me marie, j'me marie pas, présente, dans leur environnement respectif, quatre femmes en quête de leur libération. Elles appartiennent à la génération des 28-30 ans et parlent de la place qu'elles accordent à l'amour, du choix qu'elles ont fait d'un mode de vie, dans le mariage ou en dehors de lui. La première de ces femmes s'appelle Francine (Larrivée). Mariée à 28 ans, séparée un an plus tard, elle trouve incompatibles amour et réalisation personnelle. La deuxième est Linda (Gaboriau). Elle décide d'assumer, seule, la responsabilité d'un enfant. Jocelyne (Lepage), la troisième, accepte aussi la maternité, mais la conçoit comme une responsabilité sociale et l'accompagne d'une remise en question des rôles traditionnels à l'intérieur du couple. Enfin, la dernière, Tanya (Ballantyne), laisse sa carrière de cinéaste et choisit de mettre l'amour au centre de sa vie et d'en faire une valeur positive. Ces femmes ont cherché, hors des schèmes traditionnels, de nouvelles façons de vivre l'amour. Elles ont réfléchi, choisi, osé. Avec aisance et dynamisme, avec intelligence et émotivité (deux composantes de la femme que l'on a souvent cherché à dissocier, sinon à opposer), elles expriment leurs contradictions, leurs aspirations, leurs difficultés d'être. À l'image superficielle ou artificielle que véhiculent habituellement les médias, elles opposent une image en profondeur, trop rarement perçue. Quatre femmes. Quatre portraits sans retouches avec lesquels J'me marie, j'me marie pas, ouvre la porte à une réflexion extrêmement féconde sur la valeur destructrice ou rayonnante de l'amour, soleil noir ou soleil de feu qui éteint ou embrase toutes choses. » (Mireille Dansereau, 1973)


Mercredi le 14 mars 20h30

Duo pour une soliste

Réalisation : Mireille Dansereau [Québec, 1997, 92 min, Beta num, VOF] avec Benoît Girard, Louise Marleau

"Ce récit, c'est le désespoir de Stéphanie Abrahms, une des plus grandes violonistes du XXe siècle qui soudain ne peut plus jouer et apprend qu'elle va mourir. En six tableaux, six séances chez le psychiâtre, elle cherchera à déjouer l'angoisse de la fin. Ne plus jouer, ne plus être la complice d'un mari compositeur de réputation internationale, ne plus être l'amante, la virtuose, la femme..."

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